Blessure masculine, solitude, perte de sens : découvrez comment le massage tantrique agit comme une voie initiatique inspirée de Shéhérazade.
On croit souvent que les contes sont faits pour endormir les enfants.
Mais les anciens savaient que les contes n’étaient pas là pour distraire, ils étaient là pour guérir.
Derrière chaque récit, il y a un archétype, un miroir, une énigme vivante.
Et si le roi des Mille et Une Nuits vivait aujourd’hui ?
Et si cet homme blessé, trahi, replié sur lui-même… c’était vous ?
De plus en plus d’hommes autour de la quarantaine viennent à moi, non pas pour une simple expérience de massage, mais parce qu’un appel intérieur les pousse.
Ils ne savent pas toujours le nommer.
Mais ils sentent que quelque chose s’éteint en eux : un feu, un élan, une vérité.
Certains ont été brisés par une séparation, d’autres ont été dévorés par des années d’efforts, par les responsabilités, la pression de réussir, l’absence de tendresse, le devoir d’être fort, toujours fort.
Ils arrivent en apnée, bien habillés, souvent souriants.
Mais à l’intérieur, c’est le désert.
Dans le conte, Shahryar est un roi trahi par la femme qu’il aimait.
Blessé dans sa confiance, il devient dur, impitoyable. Chaque nuit, il prend une nouvelle épouse… qu’il fait exécuter au matin.
Jusqu’au jour où arrive Shéhérazade.
Elle n’a pas d’arme.
Elle n’a que sa voix.
Et son intuition profonde que l’homme blessé peut redevenir homme aimant.
Elle ne le défie pas.
Elle raconte.
Chaque nuit, elle tisse un récit, suspend le fil de la mort.
Et peu à peu, l’homme que l’on croyait figé se transforme.
Mais il se tue à la tâche.
Il ne sait plus où déposer ses blessures. Il n’a pas appris à pleurer, à se confier, à être vulnérable sans être jugé.
Il vit dans un monde où l’on célèbre la performance, mais pas la présence.
Shéhérazade ne vient pas sauver le roi.
Elle vient le rencontrer.
Et c’est là que je reconnais mon chemin.
Je ne suis pas thérapeute. Je ne suis pas sauveuse.
Je suis une tantriKa.
Et ma pratique, c’est le récit par le corps.
Chaque massage est une histoire.
Pas une histoire inventée.
Une histoire réveillée.
Par le souffle. Par la chaleur. Par le rythme.
Par ce que mes mains savent écouter avant même de comprendre.
Dans le rituel tantrique, l’homme ne vient pas pour « recevoir un plaisir ».
Il vient pour se retrouver dans un espace où tout est sacré.
Son corps devient un territoire de paix.
Son souffle devient un chant intérieur.
Sa sexualité devient une force de vie, et non une pression ou une fuite.
Je ne cherche pas à le faire changer.
Je ne cherche pas à le réparer.
Je crée un espace où il peut se déposer, lentement, délicatement.
Je suis là sans attente, sans jugement.
Je suis là comme Shéhérazade, qui chaque nuit disait :
« voici une histoire… »
On me demande souvent ce que soigne un massage tantrique.
Je réponds : je ne soigne rien. C’est l’homme qui se soigne, quand on lui redonne la possibilité d’être touché autrement.
Mais pour cela, il ne suffit pas d’un geste.
Il faut :
C’est pourquoi j’ai conçu trois grands rituels.
Chacun est un chapitre.
Chacun est une porte vers une dimension blessée du masculin.
Et ensemble, ils composent un chemin de retour vers soi.
C’est le premier regard dans le miroir.
Celui qu’on évite depuis trop longtemps.
C’est le moment où l’homme redécouvre qu’il a un corps, un cœur, une peau.
Qu’il peut recevoir sans donner.
Qu’il peut être vulnérable sans être faible.
Ici, on travaille la confiance corporelle, l’image de soi, le rapport à la sensualité.
Ce rituel restaure la dignité du corps.
Ce rituel est connu sous la nom de massage Cachemirien.
Une fois que l’homme s’est ré-accueilli, il peut entrer en relation.
Mais pas une relation de rôle ou de performance.
Une présence nue, vraie.
Ce rituel explore la circulation du masculin et du féminin en soi.
Il aide à sortir des masques, des tensions mentales, des attentes.
Ici, on traverse les rapports de force, les peurs de l’amour, et on touche à une vulnérabilité relationnelle puissante.
Le plus subtil.
Celui où il ne s’agit plus de comprendre, mais de lâcher.
Ici, l’homme est invité à s’oublier.
Non pas pour fuir, mais pour rencontrer plus grand que lui.
Un état d’abandon sacré.
Une extase douce, où le corps devient souffle, et l’ego se dissout dans l’instant.
Ce rituel touche à l’espace du mystique, du sacré, de la renaissance intérieure.
Ce que je vois, c’est un homme qui, au fil des séances :
Et parfois, il murmure, à la fin du massage :
« Je ne savais pas qu’on pouvait se sentir aussi vivant sans faire l’amour. »
En vérité, ce que je propose, ce n’est pas un massage.
C’est une trame de guérison.
Un fil, comme celui de Shéhérazade, tendu d’un soir à l’autre, d’une séance à l’autre, pour que l’homme blessé cesse de tuer ce qui pourrait l’aimer.
Parce que parfois, il suffit d’une histoire bien racontée au corps pour qu’il se souvienne qu’il n’est pas brisé.
Qu’il est entier.
Et qu’il peut aimer.
Ce conte n’est pas ancien.
Il est vivant dans chaque homme qui ose se réconcilier avec lui-même.
À la fin des Mille et Une Nuits, le roi ne tue plus.
Et si tu lis ces mots, peut-être es-tu ce roi.
Peut-être portes-tu en toi une histoire à déposer.
Peut-être qu’il est temps non pas de faire, mais de te laisser raconter par ton propre corps.
Et moi, Shéhérazade des temps modernes, je suis là, dans l’espace du massage tantrique, non pour te changer, mais pour te révéler à toi-même, par la voie du toucher, du souffle et de la beauté silencieuse.
De la magie au Toucher,
Avec Tendresse,
Hajira
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