Pourquoi ce mot dérange, fascine ou réveille quelque chose
On entend parfois le mot Tantrika comme une étiquette, un rôle mystérieux, presque mystique.
Mais ce mot, lorsqu’il est authentique, n’est pas un costume. C’est une nature profonde.
Un Tantrika n’est pas simplement une personne qui pratique le massage tantrique.
Il est un canal entre les mondes, un témoin de la beauté de l’Être à nu, un gardien du sacré dans la relation.
Et pourtant, dans une société qui valorise la performance, l’apparence, la rapidité, le Tantrika vit à contre-courant.
Il ne propose pas une solution.
Il ouvre une faille dans le tissu du quotidien. Un passage.
Une lignée invisible, un héritage vivant
Dans la tradition tantrique ancestrale, le Tantrika était un être initié, ni moine, ni amant, ni guérisseur — et pourtant tout cela à la fois.
Il vivait entre les mondes.
Il portait en lui la conscience du divin dans la matière.
Il savait que le corps était un temple.
Que l’énergie sexuelle était un feu sacré.
Et que le toucher pouvait éveiller la conscience.
Être Tantrika, c’est réactiver cet héritage ancien.
Ce n’est pas imiter des gestes venus d’ailleurs.
C’est réveiller en soi une mémoire oubliée.
Une mémoire qui ne passe pas par les mots, mais par la présence, par le souffle, par le silence.
Un chemin exigeant, au cœur d’une société en résistance
Aujourd’hui, être Tantrika, c’est souvent marcher seul.
Parce que la société ne sait pas quoi faire de cette intensité.
Parce que l’on trouble, l’on dérange, l’on déplace des limites.
Le Tantrika ne ment pas, ne joue pas, ne séduit pas pour plaire.
Il ne sait pas faire semblant.
Il vit dans une quête de vérité, dans ses gestes comme dans ses relations.
Même dans l’amour, même dans l’amitié, il cherche l’authentique.
Et c’est ce qui le rend parfois déroutant : il sent ce qui est faux, ce qui est forcé, ce qui est vide. Il voit à travers.
Mon chemin à moi, vers cette évidence
Je n’ai pas “choisi” d’être Tantrika.
Je l’étais déjà.
C’est le chemin, les rencontres, les corps, les silences qui me l’ont révélé.
Quand je masse, ce n’est pas un soin.
C’est une présence. Une prière.
Quand je touche, je me laisse traverser.
Et dans cette traversée, je sens l’autre se retrouver.
Mais cela va bien au-delà du soin.
Dans ma vie, je ne sais pas faire semblant.
Je ne supporte pas le mensonge ou le masque.
Je ressens tout. Et je sais que c’est aussi ça, être Tantrika : incarner une vibration, même quand c’est inconfortable.
Un Tantrika, ce n’est pas qu’un masseur tantrique
Il est temps de le dire clairement.
Un Tantrika n’est pas juste un bon praticien du massage tantrique.
C’est quelqu’un qui :
– a traversé ses ombres pour accompagner les tiennes
– a intégré la spiritualité dans la matière
– accueille l’énergie sexuelle comme un feu sacré, pas comme un désir à consommer
– est prêt à te rencontrer… dans ton être, pas dans ton image
Ce que tu ressens face à un vrai Tantrika, ce n’est pas du bien-être.
C’est un appel. Une vibration. Une mémoire. Une initiation.
Un appel auquel on ne répond pas seul
Mais on ne devient pas Tantrika seul.
Il faut un espace. Un cadre. Une transmission.
Une structure qui honore cette voie et t’aide à l’incarner sans t’y brûler.
C’est pour cela que j’ai créé un atelier de 4 jours : un espace pour ceux qui sentent l’appel, sans pouvoir encore le nommer.
Un temps pour savoir si cette voie est la leur, si cette flamme en eux peut être nourrie et guidée.
Car tout le monde n’est pas destiné à être Tantrika.
Mais si tu l’es… alors tu le sais déjà au fond de toi. Et il est temps de le reconnaître.
Avec vérité et sincérité,
Hajira
