Et si, avant de commencer le massage tantrique, il fallait d’abord quitter son “moi” ?
Il y a des personnes qu’on touche… et qui ne lâchent rien.
Leur corps est là, mais leur conscience reste suspendue. En alerte. En contrôle.
Alors, dans mon cheminement, j’ai compris que le toucher seul ne suffisait pas toujours.
Il fallait parfois ouvrir une autre porte. Une porte subtile, invisible… Celle de l’état de conscience modifié.
C’est ainsi qu’est né ce troisième rituel, réservé à certaines étapes du parcours.
Un massage d’entrée, mais pas comme les autres.
Un voyage initiatique qui commence avant même le premier geste.
Pourquoi modifier l’état de conscience ?
Parce que sans cela, le mental reste roi.
Parce que l’énergie sexuelle, si elle est éveillée sans être guidée vers la conscience, reste enfermée dans le cadre érotique.
Et parce que la profondeur tantrique n’existe que lorsque l’être se désidentifie, se fluidifie, devient espace.
Dans la tradition du Yoga Nidra comme dans les techniques d’hypnose douce, on retrouve un même principe : le bercement du mental par la répétition, le son, la visualisation.
Et c’est ce que je fais dans ce rituel :
je murmure, je berce, je guide. Pas pour suggérer. Mais pour désancrer.
Je ne touche pas encore. Je raconte. Je souffle un récit lent, rythmé comme une vague.
L’induction : devenir vague, devenir silence
La personne est allongée.
Et doucement, je l’invite à respirer.
À imaginer une vague qui entre par les pieds, qui monte jusqu’à la tête, et qui redescend. Encore. Et encore.
Puis le corps se dépose sur le sable chaud.
On entend les vagues.
On les sent.
Et peu à peu… on devient vague.
On se dissout.
On n’est plus “quelqu’un”.
On est sensation, souffle, mer.
Parfois, à ce moment-là, je glisse le Sankalpa.
Cette graine intérieure, posée dans l’espace sacré de l’inconscient.
Et c’est dans cette ouverture-là que commence le massage.
Pas dans la chair. Mais dans l’invisible.
Un témoignage :
« Ce n’était plus mon corps, et pourtant c’était moi »
Récemment, une femme a vécu ce rituel.
C’était sa troisième séance.
Je savais qu’elle était prête.
À la fin, elle m’a dit :
« Je n’avais jamais vécu ça. Je sentais mon corps, oui.
Mais je le sentais depuis un autre plan.
Je vivais le plaisir, mais à un autre niveau.
Comme si j’étais à la fois la vague, le sable et le vent.
Tout était plus intense, plus vaste.
C’était magnifique.
J’ai l’impression d’avoir touché une dimension de moi que je ne connaissais pas. »
C’est pour cela que ce rituel n’est pas proposé en première rencontre.
Chez les femmes, je le réserve à la troisième séance. Chez les hommes, à la cinquième.
Car il demande une profonde confiance.
Une disponibilité à se dissoudre. Et à sortir de l’histoire de soi.
Ce que cela change : passer de l’érotique au sacré
Quand la conscience change, quand le mental s’apaise, le massage n’est plus une séquence de gestes. C’est un passage.
L’énergie sexuelle, libérée des projections mentales, peut circuler librement.
Le corps devient temple.
La personne devient animal, souffle, vague, feu, prière.
Et dans cette dissolution-là, quelque chose de très rare se produit : la reliance.
À soi. À plus grand que soi.
À ce que le Tantra appelle l’essence.
C’est à cette étape de la pratique que le masseur incarne pleinement le Tantrika.
Une invitation à découvrir ce rituel unique
Ce rituel hypnotique n’est pas une technique.
C’est un espace sacré. Un seuil vers l’invisible.
Si vous ressentez l’appel d’un voyage intérieur profond, si vous sentez que le mental vous retient, je vous invite à découvrir ce rituel dans le cadre du parcours Toucher de Soie®.
Car ce n’est qu’en lâchant le “moi” que l’on peut vraiment revenir à soi.
Dans les eaux profondes de l’âme ,
Hajira