Image de soi et massage tantrique : se réconcilier avec son corps

Nous vivons dans une époque où l’image est partout.

Le miroir, les réseaux sociaux, les standards de beauté, les regards des autres…

Peu à peu, notre corps devient un objet à contrôler, à ajuster, à surveiller.

Et sans s’en rendre compte, beaucoup de personnes s’éloignent de leur ressenti pour se conformer à une apparence.

Mais quand l’image prend toute la place, le lien avec l’intérieur se fragilise.

On ne sent plus. On analyse, on juge, on compare.

Et c’est souvent le début d’une souffrance invisible.

Certaines personnes, convaincues qu’elles ne sont “pas assez belles”, “pas désirables”, se retirent de l’intime.

D’autres, à l’inverse, surinvestissent l’image extérieure : chirurgie, sport excessif, maquillage constant…

Mais derrière ces efforts parfois extrêmes, il y a souvent un besoin de reconnaissance, une blessure de rejet, un sentiment de ne jamais être “à la hauteur”.

Et pourtant, ce que le corps attend n’est pas un lifting, mais un regard capable de l’aimer tel qu’il est.

Un espace où il peut à nouveau respirer, vibrer, ressentir.

C’est là que le massage tantrique intervient.

 

Le massage tantrique : un miroir intérieur, une re-connaissance de soi

Dans un cadre sécurisé, sans jugement, sans attente de performance, le massage tantrique invite à revenir à soi.

À sentir sa peau, sa chaleur, sa vibration…

Non pas pour plaire, mais pour exister.

Séance après séance, ce n’est pas le corps qui change.

C’est le regard qu’on porte sur lui.

Le souffle y circule. Les tensions se relâchent.

Et une forme de beauté, intérieure, presque oubliée, refait surface.

Ce n’est pas une esthétique imposée.

C’est une beauté vécue de l’intérieur.

Et c’est souvent à ce moment-là que les autres, eux aussi, perçoivent quelque chose de différent.

Quand on se sent habiter son corps, on le reflète autrement.

Le visage s’éclaire. La posture s’aligne.

Et ce qu’on croyait difforme, inapproprié ou indésirable… devient simplement humain. Vibrant. Vivant.

Je me souviens de…

Elle est venue pour “réconcilier son corps avec son cœur”.

Des années à se cacher, à éviter les miroirs, à baisser les yeux quand on la regardait.

Elle disait qu’elle était “trop grosse”, “pas harmonieuse”.

Mais ce que je voyais, moi, c’était un corps fatigué de porter un jugement permanent.

Dans la première séance, elle s’est mise à pleurer dès qu’on a touché son ventre.

« je ne supporte pas mon ventre», m’a-t-elle murmuré.

 

Et puis, peu à peu, dans le silence du massage, quelque chose s’est ouvert.

Elle a ressenti de la tendresse. Pas celle qu’on reçoit d’un autre.

Celle qui vient de soi.

Mais elle a aussi reconnu sa force féminine dans le ventre, au plus profond d’elle.

Rejeter son ventre c’était se couper avec son essence.

Quelques séances plus tard, elle est arrivée avec une robe qu’elle n’avait pas osé porter depuis des années.

Elle ne venait plus “se réparer”. Elle venait se retrouver.

 

Je me souviens aussi de cet homme.

Très sportif, très “maîtrisé”.

Mais sous la surface, un désamour profond.

Il ne se trouvait jamais “assez musclé”, jamais “suffisamment viril”.

Il se fuyait dans la performance.

Dans le massage tantrique, il n’a pas pu tricher.

Il a été touché, regardé, accueilli sans aucun but à atteindre.

Et là, ce fut la surprise. Son corps, tendu comme un arc depuis des années, a pu se relâcher.

Il m’a dit un jour :

« Je croyais que j’avais un problème avec mon image.

En fait, j’avais un problème avec la douceur. »

Et dans cette douceur, il a retrouvé une force nouvelle. Celle de ne plus se maltraiter pour exister.

Ce que j’ai appris en chemin

Je le sais, car moi aussi je suis passée par là.

En tant que femme, l’image corporelle est sans cesse mise à l’épreuve.

Depuis l’adolescence, nos corps sont scrutés, comparés, exposés à mille injonctions contradictoires.

Et même après des années de thérapies, je peux dire que l’autocritique ne disparaît jamais totalement.

Mais j’ai appris à la reconnaître, à poser un regard lucide sur elle, et à ne plus la laisser gouverner mon ressenti.

J’ai moi-même exploré d’autres chemins :

j’ai consulté des spécialistes du relooking, des conseillères en image, et j’y ai trouvé des outils précieux pour apprendre à mieux m’habiller, à valoriser ce qui me plaît chez moi.

Mais ces approches, bien qu’utiles, n’allaient pas toucher la racine de mon mal-être.

Elles embellissent la surface, mettent en lumière la perception de soi, mais ne transforment pas l’essence même de ce mal être.

Ce qui m’aide le plus, ce sont les expériences d’incarnation :

danser, masser, être dans le mouvement, dans l’expérience directe.

Quand je masse, quand je danse, il y a un moment où je m’oublie, où le regard sur moi s’éloigne.

Et là, je me retrouve. Plus ancrée. Plus libre. Plus forte.

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C’est souvent dans ces instants-là que les gens me disent :

« Tu dégages une force, une lumière, une féminité incroyable. »

Et pourtant, à l’intérieur, il m’arrive de me sentir toute petite.

Mais je choisis de faire confiance à ces espaces de mise à nu, car ils me reconnectent à ma vérité, bien plus que tous les miroirs du monde.

Alors si vous sentez que vous avez besoin, vous aussi, de ce retour vers vous-même, je vous invite à découvrir le cheminement du Toucher de Soie®.

Pas à pas, séance après séance, dans un cadre profondément respectueux, ce voyage vers l’image retrouvée commence à l’intérieur.

Et c’est souvent là que renaît la vraie beauté.

« Ce que l’on voit n’est que le reflet de ce qu’on ose ressentir »

Hajira