Besoin d’intensité : choisir la passion ou la sécurité

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Entre passion et sécurité : ce choix qui nous déchire

 

Elle est venue me voir en panique.

Dans sa vie, son couple n’est pas “parfait” mais son mari est présent, avec ses deux enfants. Ils ont des projets à long terme et des engagements solides.

Et pourtant… quelque chose en elle criait.

Depuis peu, un autre homme était entré dans sa vie.

Une rencontre imprévue, électrique, qui avait rallumé en elle une flamme qu’elle croyait éteinte depuis des années.

Une envie de vibrer, de se sentir vivante, de se perdre et se retrouver dans une intensité qu’elle n’avait jamais connue.

Mais comment choisir ?

Entre la sécurité et la passion ?

Entre l’amour qu’on construit et celui qui nous foudroie ?

Et surtout…

Comment ne pas trahir tout ce qu’on a construit ?

Et si, au fond, choisir l’intensité, c’était aussi, pour la première fois, se choisir soi ?

Ce type de dilemme n’est pas rare.

À certains carrefours de nos vies, il nous faut faire un choix entre :

  • ce qui rassure et ce qui éveille,
  • entre la fidélité à nos engagements et la fidélité à notre âme.

Ces décisions sont souvent vécues comme des trahisons — envers les autres, envers nous-mêmes.

Pourtant, elles sont aussi des possibilité de renaissance.

Car choisir l’intensité, ce n’est pas forcément choisir la destruction.

C’est parfois oser vivre pleinement, autrement.

Ce que cette femme m’a confié, ce n’était pas un caprice ou une passade.

C’était un appel du corps, un sursaut de vie.

Et derrière ce choix impossible, il y avait une question simple, brutale, mais essentielle :

Est-ce que je me choisis ?

Le besoin viscéral de vibrer

Certaines personnes vivent très bien dans la stabilité, le calme, la régularité.

D’autres, sans moments de feu, s’éteignent.

Il y a ceux pour qui une soirée tranquille suffit à remplir leur jauge d’énergie.

Et puis, il y a ceux pour qui le cœur a besoin de s’emballer, pour qui une vie sans frissons, sans surprise, sans vague… est une vie à moitié vécue.

Ce besoin d’intensité peut se manifester de bien des façons : 

  • une envie de tomber follement amoureux,
  • une recherche de sensations fortes,
  • de nouveaux projets à construire,
  • des expériences comme la danse, le voyage, le massage,
  • ou, plus sournoisement, des compulsions : shopping, sexe, nourriture, réseaux sociaux.

Car quand l’intensité ne trouve pas sa voie consciente, elle se détourne et nous pousse à chercher des stimulations qui ne nourrissent pas, mais qui nous distraient.

La plupart des gens ne manquent pas de confort.

Ils manquent de frissons.

De ces instants où le temps s’arrête, où le corps frémit, où la vie palpite.

Ce n’est pas le confort qui tue, c’est la routine qui anesthésie.

Et plus on cherche à tout contrôler, à tout prévoir, plus on perd l’essentiel : l’imprévu, le mystère, la sensation d’exister.

Par peur de décevoir, par besoin de rester dans les rails, on finit par faire taire ce cri intérieur.

Et ce cri, un jour, ressort — en burn-out, en infidélité, en effondrement, ou simplement en tristesse.

S’autoriser à être intense

 

Alors comment faire ?

Faut-il tout brûler pour retrouver l’étincelle ?

Faut-il suivre chaque pulsion pour honorer sa vitalité ?

Pas nécessairement.

Mais il est urgent de réhabiliter l’intensité dans nos vies :

  • De créer des espaces où l’on peut ressentir fort,
  • De réveiller le corps, par le souffle, le toucher, la danse,
  • De se reconnecter à ses désirs profonds, pas à ceux que la société valorise, mais à ceux qui nous rendent vivants.

Car une vie intense, ce n’est pas une vie désordonnée.

C’est une vie habitée, vibrante, cohérente avec notre vérité intérieure.

Et toi… est-ce que tu te choisis ?

 

Ce n’est pas une question anodine.

C’est peut-être la seule qui vaille.

Se choisir, ce n’est pas fuir ses responsabilités, ni mépriser ceux qui nous aiment.

C’est honorer ce feu sacré qui nous habite.

Celui qui dit : je suis en vie, et je veux le sentir.

“L’intensité n’est pas une crise, c’est un rappel à la vie.”

  • Si tu sens que ton corps réclame plus que des journées à cocher des cases,
  • si ton cœur bat pour quelque chose que tu n’arrives pas à nommer…c’est peut-être le moment d’écouter.

Car l’intensité, quand elle est accueillie avec conscience, peut devenir ta plus grande alliée.

Et si, avant de faire un choix, il fallait d’abord s’accueillir ?

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 Quand on se retrouve face à une tension aussi profonde entre passion et sécurité, ce n’est pas de conseils qu’on a besoin.

C’est d’un espace où l’on peut entendre ce qui vibre vraiment en soi, sans peur, sans pression, sans masque.

C’est ce que je propose à travers mon approche tantrique.

Un espace d’écoute du corps, du souffle, des désirs enfouis.

Un accompagnement subtil pour clarifier, ressentir, reconnecter.

Parce que parfois, ce n’est pas le monde qu’il faut fuir.

C’est à soi-même qu’il faut revenir, en conscience, en douceur… et en vérité.

 

Parole d’une Tantrika,

Hajira

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