Il m’est arrivé de masser des corps qui semblaient faits de tension, de silences retenus, de peurs non dites.
Et puis, lentement, à travers un soupir, un frémissement, une larme parfois, quelque chose s’est relâché.
Un souffle plus long.
Un regard qui ose rester.
Une peau qui commence à recevoir.
Ce moment-là, je le reconnais. C’est le nerf vague qui s’ouvre. C’est le corps qui dit :
« Je suis prêt à me sentir en sécurité. »
Le nerf vague… On en parle comme d’un nerf.
Mais pour moi, c’est une présence.
Un lien profond entre l’intérieur et l’extérieur.
C’est ce qui fait qu’on peut pleurer sans avoir honte, qu’on peut soupirer sans se juger, qu’on peut dire :
« Je suis là. »
C’est lui qui régule, à bas bruit, notre capacité à nous détendre, à digérer ce qu’on vit, à nous sentir en sécurité — dans notre propre corps, et dans la présence de l’autre.
Quand il est écouté, ce nerf devient une passerelle.
Entre le corps et le cœur.
Entre le silence et le contact.
C’est souvent lui qui rend l’extase possible, parce qu’il autorise d’abord la paix.
Quand je masse, je ne cherche pas à déclencher un effet.
Je cherche à écouter.
À bercer.
À offrir une qualité de présence qui permette au système nerveux de s’apaiser.
Chaque geste, chaque souffle, chaque mot doux murmurant dans l’induction guidée, est une invitation à se déposer.
Le bercement du corps, les mouvements enveloppants, le massage du visage, du thorax, du ventre, le regard tenu dans la salutation silencieuse…
Tout cela ne sert qu’à une chose : dire au corps
« Tu peux. »
Tu peux relâcher.
Tu peux pleurer.
Tu peux respirer autrement.
Tu peux être touché(e) sans avoir à résister.
Et alors, quelque chose d’étrange se produit. Une chaleur qui monte.
Une présence.
Une forme d’extase paisible, comme un oui intérieur.
Pas un feu qui brûle, mais une flamme qui éclaire doucement, durablement.
Beaucoup viennent avec l’envie de ressentir fort.
Et je comprends.
Moi aussi, parfois, je cherche cette intensité.
Mais ce que j’ai appris, c’est que l’intensité vraie ne se fabrique pas.
Elle naît du relâchement.
« Elle pousse comme une fleur là où il y a du terreau, de la lenteur, de l’accueil. »
C’est pourquoi je parle souvent d’Ojas — cette essence subtile que l’on cultive par la douceur, la respiration, le soin, le repos.
Et le nerf vague est un jardinier silencieux d’Ojas.
Il prépare la terre pour que l’énergie monte sans nous brûler.
Il nous permet de rester ancré(e), même quand l’émotion nous traverse.
C’est grâce à lui que l’extase devient transformation, et non chaos.
Si vous ressentez cette fatigue de toujours devoir tenir, si votre cœur aspire à être touché sans masque, sans performance, alors je vous invite.
Je vous invite à vivre un massage tantrique comme un retour à la tendresse du souffle, à la lenteur d’un contact vrai, à une présence qui n’attend rien.
Dans cet espace, le nerf vague se détend, Ojas se reconstruit, et le corps redevient un sanctuaire. Là, peut naître une extase qui ne cherche pas à briller, mais à relier.
Vous n’avez rien à faire.
Juste à vous laisser respirer, sentir… et recevoir.
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